Originaire de Schlierbach (LU) et né à Boncourt, il passe beaucoup de temps chez ses grands-parents à Buix. Il emménage plus tard à Lausanne puis Savigny (VD) où il a enseigné la biologie et un peu d’allemand. Il a regagné la commune de Buix pour sa retraite.
Il communiquait en patois avec ses grands-parents maternels et sa mère de Buix, ainsi qu’avec son voisin à Savigny, qui avait grandi à Boncourt.
Je m’appelle Pascal Müller, je viens de Boncourt. J’ai travaillé quarante ans à Lausanne. Maintenant, j’habite à Buix, dans la maison de ma grand-mère, avec ma femme. Nous avons deux enfants, un à Boncourt, l’autre à Buix, une dans le canton de Vaud et puis encore un garçon dans le canton de Vaud. J’ai appris le patois avec mon grand-père, ma grand-mère, qui venaient chez nous tous les soirs regarder la télévision et puis ils parlent avec ma mère. Mon père ne savait pas tant le patois, mais ma mère et puis ma grand-mère le parlaient beaucoup. Mes grands-parents venaient de Buix. J’ai connu des gens qui ne parlaient que patois : la Marie de Montenol, elle venait du Mairâ (c’est un hameau là), et puis elle a marié le facteur de Montenol, elle ne parlait que patois. Puis les sœurs de ma grand-mère, elles commençaient les phrases en français mais elles finissaient toujours en patois : elles ne pouvaient pas faire une phrase complète en français.